
Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que les algues sargasses venaient d’une mer portant le même nom. Une zone située à l’Est de la Floride. L’étude des photos satellite montre qu’il existe une deuxième zone d’accumulation située au Nord-Est du Brésil baptisée petite mer des sargasses. Cette zone serait apparue en 2010, peut être l’une des conséquence du dérèglement et réchauffement climatique.
Les algues sont ensuite transportées par le courant Sud Est équatorial, vers les petites Antilles où elles viennent s’échouer en juin et décembre. A défaut de pouvoir les arrêter les scientifiques peuvent désormais anticipé les échouages grâce au suivi satellite. Les radeaux d’algues peuvent mesurer jusqu’à 500 kilomètres de long et ce phénomène n’est pas prêt de s’arrêter
“Tout montre et tout indique que l’on va avoir une pérennisation de ses arrivées d’algues dans la mesure où cette zone maintien les algues en quantité importante sur une durée qui est quasiment de toute l’année et donc dès que les courants vont remonter c’est à dire à partir de Juillet ses algues vont devenir une nouvelle menace pour les côtes de Martiniquaise et venir s’échouer en masse sur les plages comme les années précédentes 2001, 2012, 2014, 2017 et 2018.”
Bref, pour les communes littorales il va falloir désormais apprendre à vivre avec cette invasion d’un nouveau type.
Quel réchauffement climatique ? Le GIEC dans son AR5 (pas dans le résumé politique dont les conclusions sont à l’opposé du rapport), ainsi que le GWPF (rapport du 27/03/2018), reconnaissent plus de 20 ans de stabilité (hormis l’épisode El Niño). Quid de la déforestation intensive de l’Amazonie qui draine des quantités de nutriment favorisant la croissance des sargasses, dont l’origine (images satellites) est l’embouchure des fleuves Brésiliens.